Quel futur pour la route du sel ?
La situation actuelle de la route du sel est très problématique.
En été, elle est ouverte à la circulation et sert de parking pour les 500 à 1000 voitures des nombreux baigneurs qui affluent de tout le Var. Elle sert aussi de liaison avec la presqu'île de Giens, qui, sans elle, serait un cul de sac complet, avec pour seul accès la route de Giens (coté est du tombolo). Cette route de Giens menant au port de la Tour Fondue, accès principal à Porquerolles, le trafic y est très critique pendant la saison d'été.
En hiver, la route du sel est fermée à la circulation. Elle devient alors le lieu favori de promenade pour les joggeurs, les propriétaires de chien, les cyclistes, les patinettes et les piétons tout bêtes, comme moi. Dès qu'il y a un peu de soleil (c'est à dire souvent, Hyères jouissant d'un excellent climat) la route reçoit des centaines de visiteurs chaque jour, des milliers les week ends de beau temps (plus que le malheureux centre ville).
Mais, à chaque coup de mistral, la route est partiellement submergée et des tonnes de sable projetées dans le canal périphérique des salins, comme on le voit sur les photos ci dessous.
Le niveau de la route par rapport à le mer la rend vulnérable à la montée des eaux et ces invasions de la mer menacent l'existence même de la route et, à terme, celle de l'ensemble du tombolo.
Face à ce danger, les mesures actuelles paraissent quelque peu dérisoires : après chaque tempête, des pelleteuses remettent en place les buttes qui protègent plus ou moins la route et curent le canal périphérique pour éviter qu'il ne se bouche définitivement. Cette méthode ressemble un peu à certains travaux d'Hercule : à peine terminés, il faut recommencer. La mer balaie en une nuit le travail de la veille. Outre son inefficacité flagrante, cette méthode coute cher, plusieurs centaines de milliers d'euros par an .
Il est évident que la lutte est inégale face à la puissance des éléments, et le sera de plus en plus avec la montée des eaux. Si rien de plus significatif n'est fait, une tempête plus forte que les autres balaiera définitivement la route du sel et s'ensuivra l'ensablement des salins qui menacera directement la Capte et la route est.
Voici ce qu'en disait le Maire actuel, J.P.GIRAN, quand il n'était encore que candidat (voir site du CIL de Costebelle):
"Le tombolo est un site exceptionnel à préserver, mais il va finir par céder si on ne fait rien. Les solutions actuelles étant inopérantes, il faut lancer une opération chirurgicale de grande envergure impliquant TPM, la Région, le Ministère de l’écologie, l’Europe. Il a réalisé une opération similaire quand il était Maire de St Cyr, ce qui a sauvé la plage des Lecques (80000 tonnes d'apport de remblai adapté après étude). Il prévoit une étude au bassin à houle et des travaux de grande ampleur à la suite. Estime que c’est la responsabilité du Maire d’entreprendre quelque chose et le fera s'il est élu".
Pour l'instant, La Mairie continue de remblayer après chaque tempète. L'été 2015 ayant été particulièrement clément, la situation ne s'est pas aggravée, par contre, les tempètes de début 2016 ont complètement balayé la route, provoquant de graves dégats, dont la réparation a couté plus de 500 000€ à la collectivité. L'hiver 2018/2019 a lui aussi été agité.
Le Maire annonce son intention d'interdire le stationnement sur la route du sel l'été, mais, pour mettre ce projet de bon sens en oeuvre, il lui faudrait créer des parkings de délestage à proximité, ce qui n'est pas près de se faire.
Par ailleurs, des thésards de des Universités de Toulon et de Marseille, sous la direction du Professeur Yves Lacroix, ont entrepris de modéliser les phénomènes d’érosion côtière et de transport sédimentaire en utilisant des logiciels performants ayant fait leurs preuves (utilisés par exemple pour la création de Palm Island).
Une première thèse a été soutenue par M.Van Than, qu'on peut consulter ici .
Ses conclusions ne sont pas définitives quant aux solutions à mettre en œuvre pour protéger le trait de côte, beaucoup de travail complémentaire restant à effectuer, mais cette thèse comporte déjà des conclusions importantes, et surtout démontre l’intérêt de disposer d’un modèle numérique complet pour ce site complexe.
Les principales sont les suivantes :
- l'attaque principale de la route au niveau des bornes 8 à 11 provient des houles de tempète,
- ce point est le plus vulnérable de la plage en raison d'un profil sous marin défavorable (existence d'une brèche et de plusieurs trous sous marins, visibles sur la carte bathymétrique ci dessous) qui provoque le déferlement de la houle très près de la plage et non plus au large, comme ailleurs. La houle la plus forte doit se former au large et l’angle par lequel elle peut atteindre la côte sans se briser sur les caps environnants est celui de la houle de sud ouest, qui se concentre ainsi naturellement dans le secteur Nord de la plage de l’Almanarre.
- les solutions consistant à simplement recharger cette brèche ne sont pas pérennes,
- il y a des solutions permettant de limiter l'impact des vagues. M.Van Than en a étudié un certain nombre, parmi lesquelles un rechargement, associé à l'installation de butées sous marines anti houle qui permettrait de nettement diminuer la détérioration actuelle de la route.
- Le coût est estimé entre 1.5 M€ et 4 M€ pour protéger la zone critique (bornes 8 à 10). Il est beaucoup plus important si on veut régulariser la situation de toute la plage.
Plus important encore: le modèle mis au point intègre toutes les conditions météorologiques et bathymétriques, les régimes de houle, le transport sédimentaire caractéristiques de la zone et son fonctionnement a été étalonné et s'approche au mieux de la réalité. C'est donc un instrument très puissant pour de futures études et il devrait permettre d'optimiser les solutions en fonction des objectifs et des budgets retenus.
Un bilan détaillé et toute la bibliographie sur le sujet sont disponibles sur http://lacroix.univ-tln.fr/Almanarre.html .
C'est certainement le pas en avant qui manquait pour décider les pouvoirs publics à passer à l'action, ce qu'on espère vivement.
Lors de réunions publiques début 2016, le Maire JP.Giran a réaffirmé sa volonté de conserver l'existence de la route du sel, au moins en tant que secours en cas de problème sur la presqu'île de Giens. La fermeture de la route du sel entrainerait un isolement dangereux de toute une population qui serait entièrement tributaire de la départementale est.
Cette prise de position est encourageante car elle sous entend que des solutions seront mises sur pied, ce que nous souhaitons vivement, comme les milliers de promeneurs qui fréquentent ce lieu chaque week end.
Modelisation 3D des phénomènes de houle par Seatech
M.Vu, de SEATECH, sous la direction du Professeur Lacroix, continue de travailler sur les différentes solutions proposées pour atténuer la houle, en attente de tester les solutions proposées par le bureau d'études Artelia. La video est visible sur https://youtu.be/YyrodRrAiNc
Ces calculs ont été effectués grâce au calculateur financé par la mairie de Hyères.
Les derniers travaux ont maintenant intégré une visualisation 3D des phénomènes de houle comme le montre l'exemple ci joint, qui étudie l'effet d'un champ de reef balls (les reef balls sont des blocs de béton creux facilitant le développement de le faune sous marine, voir ici ).
Les calculs effectués par M.Vu correspondant à la simulation ci jointe montrent une efficacité moindre des reef balls par rapport à une barrière sous marine pleine de mêmes dimensions.
Cet exemple illustre l'intérêt du modèle mis en place par Seatech, qui permet de simuler rapidement l'effet de variantes.
Une solution globale proposée par Seatech
La solution élaborée par M.Vu sous la direction du Pr Lacroix est constituée d'une succession de digues sous marines disposées parallèlement à la côte à des distances de 90 à 120 mètres du trait de côte (voir le plan d'implantation ci joint).
Chaque élément de digue mesure environ 150 m de long, avec un espace d'environ 60 m entre élément. Ces digues laissent une hauteur d'eau de 40 cm suffisante pour la pratique des sports de glisse.
Elles ne font pas obstacle à la circulation de l'eau le long de la plage et ne perturbent donc pas les flux naturels.
L'ampleur des travaux à réaliser est à la mesure de l'importance du site. L'implantation de ce dispositif nécessiterait en effet plusieurs centaines de milliers de mètres cube d'apports rocheux ou sableux , mais il est possible d'étudier des solutions partielles qui permettraient de confirmer la validité de cette solution en protégeant en priorité les parties les plus vulnérables
La solution ARTELIA
La municipalité a commandité en 2017 une étude au cabinet d'ingénieurs conseil ARTELIA, très connu pour ses travaux dans le domaine hydrologique et hydrodynamique. Artelia vient de livrer fin juin 2018 l'esquisse de ce qui pourrait être mis en oeuvre dans un premier temps.
Artelia préconise l'installation d'une digue sous marine implantée à 200 m de la côte. Cette digue serait située 1 mètre sous le niveau de la mer (ce qui préserverait les activités nautiques légères, avec surement certaines précautions à prendre) , elle aurait 10 mètres de large (ce qui contribuerait à faire rouler les vagues avant leur arrivée sur la plage). Artelia estime que cette digue réduirait de moitié l'énergie destructrice arrivant à la plage en cas de grosse tempête.
Cette digue aurai 450 mètres de long. Son implantation est montrée sur le plan ci dessous provenanr d'Artelia. On y voit la minceur de ce qui subsiste de plage à cet endroit.
La solution Artelia offre de nombreuses similitudes avec les solutions étudiées par le Pr Lacroix et son équipe de Seatech. Comme eux, elle écarte les solutions de remblaiement seul et ne se focalise plus seulement sur les brèches . Elle en diffère au niveau du dimensionnement , car le plateau est moins long et la hauteur de submersion plus importante. De ce fait, son efficacité est moindre.
Il s'agit aussi d'une digue en un seul tenant, alors que Seatech avait conservé des espaces entre des éléments de 150 m de long seulement. La conséquence sur l'érosion dans certaines zones peut constituer un risque;
Le budget avancé par Artelia serait de 2 millions d'euros , ce qui rend la solution envisageable, même si elle n'est pas parfaite. Ce ne serait peut être qu'un premier pas vers une solution plus globale et plus efficace.
En tous cas, celà marque , nous l'espérons, le début de la mise en oeuvre de solutions concrètes. Malheureusement, le problème a été transféré à TPM, dont la motivation n'est peut être pas aussi grande que celle de la municipalité de Hyères et où le problème va se trouver noyé au milieu de bien d'autres.
Bataille d'experts
A l'heure où une décision va être prise, un certain nombre de contestations se font jour.
La principale oppose Artelia et le Pr Lacroix (institut Seatech). Leurs 2 solutions reposent sur le même principe de digues sous marine, mais diffèrent très sensiblement sur leur dimensionnement.
Les principales différences portent sur:
- le niveau d'immersion : 1 mètre sous le niveau de la mer pour Artelia, 20 cm pour Seatech. Les simulations de celui ci montreraient qu'avec un mètre, l'affaiblissement de l'énergie des vagues serait insuffisant.
- la largeur des digues : 10 mètres pour Artelia, 20 mètres pour Seatech. Même prévision sur l'atténuation
- Artelia prévoir une seule digue continue, Seatech plusieurs digues avec des intervalles supposés plus propices à la circulation des flux et meilleurs pour l'atténuation.
Evidemment le budget correspondant est fonction du volume total des digues, c'est à dire beaucoup plus important pour la solution Seatech.
Autour de ce débat très technique, un grand nombre de solutions simplistes ou irréalisables et une floraison d'experts autoproclamés, qui n'ont aucune expérience ni aucun des moyens de calcul d'Artelia et de Seatech cherchent à s'emparer du problème pour se faire mousser.
Citons le brave monsieur qui voudrait faire pousser une mangrove protectrice à la place de la plage actuelle. Citons aussi ce soi disant expert Suisse qui est venu faire une conférence à Hyères sans aucune connaissance du contexte et qui a préconisé "de laisser faire la nature" en compensant la disparition de la route du sel par le passage de la route de la Capte à trois ou quatre voies en mordant sur les salins (zone totalement intouchable).
Egalement, on peut regretter que la Fédération Varoise des Activités Nautiques, organisme très respectable par ailleurs, se soit laissée entrainer par un pseudo expert à émettre des préconisations sans aucune étude sérieuse. Ce pseudo expert s'est permis de plagier divers travaux d'Artelia et de Seatech en y apposant la marque de son entreprise fantôme, sans rien ajouter qu'un peu plus de confusion dans le débat.
Situation début 2022 : très préoccupante
Le projet Artelia a été validé par la Mairie de Hyères, qui en est à l'origine. En raison du transfert de compétences à la Métropole, ce dossier a été poursuivi par TPM, puis accepté par la commission des sites.
Tout paraissait donc en bonne voie, mais il fallait l'accord du Ministère de l'Environnement. Celui ci a d'abord mis plusieurs mois avant d'envoyer un expert sur place (signe évident de mauvaise volonté). Celui ci a remis un rapport qui serait négatif, du moins c'est ce qui a filtré, car ce document est resté confidentiel et les personnes qui en ont demandé communication n'y ont pas eu accès.
Déja, dans le rapport à la commission des sites de M.Boyer, on trouvait des passages inquiétants, dans la mesure où il écrivait " la lecture des études en cours montre des propositions qui traduisent plus une posture de protection du littoral (enrochements, rechargement de sable, atténuateurs de houle au large, etc.) que de résilience" et qu'il souhaite visiblement qu'on s'oriente vers des solutions de résilience. Le même rapport préconisait la déconstruction, notamment dans la zone de la Capte (on adore l'emploi du mot déconstruction, ça fait plus présentable que démolition, bien que cela veuille dire la même chose).
Appliqué à une politique publique, ce concept de résilience demande à être explicité. Le Petit Robert nous apprend que la résilience est "la capacité à surmonter des chocs traumatiques". Selon Wikipedia "La résilience est un phénomène psychologique qui consiste, pour un individu affecté par un traumatisme, à prendre acte de l'événement traumatique de manière à ne pas, ou plus, vivre dans le malheur et à se reconstruire d'une façon socialement acceptable" .
Autrement dit, dans le cas qui nous occupe, il faudrait laisser faire et simplement se préparer à accepter le pire !!!
Pour revenir à la dernière expertise, ELLE PRECONISERAIT LE REJET DE LA SOLUTION ARTELIA ET DE LAISSER FAIRE LA NATURE !!! On peut donc effectivement se préparer au pire.
En l'absence de tous travaux, la disparition de la route du sel serait inévitable à plus ou moins long terme, ce qui serait une catastrophe pour la Ville de Hyères.
Cette route est d'une grande importance pour les habitants de Hyères et pour les très nombreuses personnes qui la fréquentent : promeneurs et cyclistes de tout le Var, planchistes et kite surfeurs du monde entier, touristes de nombreuses origines. C'est un des centres d'attraction les plus fréquentés du département, hiver comme été.
Sa disparition aurait un impact économique majeur.
Sur le plan écologique, la disparition de la route du sel serait immanquablement suivie par l'invasion des salins des Pesquiers, Ces salins constituent un biotope unique dont l'équilibre serait totalement bouleversé, avec des conséquences incalculables sur les espèces qui le fréquentent.
Cette route est vitale pour la desserte de Giens l'été, qui sinon reposerait uniquement sur la route est, incapable de supporter l'intégralité du trafic estival et parfois noyée en cas de pluies abondantes. La sécurité des habitants de Giens ne serait plus assurée.
Les bonnes âmes qui souhaitent que la nature reprenne ses droits ont la mémoire courte. Les problèmes d'érosion sur l'Almanarre trouvent leur origine dans des interventions humaines, comme le prélèvement de sable pour la construction du port de Toulon au XVIIIème siècle, les modifications des cours d'eau, l'installation de l'émissaire nord, etc...comme le montre l'excellent documentaire de Michel Augias. Il parait difficile de remonter le temps et de restituer un état réellement naturel. A partir de là, laisser faire la nature, c'est entériner toutes ces erreurs passées.
La décision de laisser faire parait également peu compatible avec l'Opération Grand Site qui faisait de la préservation du tombolo ouest une de ses priorités d'action. Malheureusement, depuis le programme initial de 2019, les comités de l'OGS sont restés silencieux et réservent l'avancement de leurs travaux à un petit cercle d'initiés qui protègent jalousement leurs privilèges. Un sérieux doute plane actuellement sur l'orientation de ces travaux, qui avancent de façon très éloignée du fonctionnement démocratique qu'ils devraient avoir.
Nous devons exiger que tous les problèmes concernant l'avenir de la route du sel fassent l'objet de discussions démocratiques et que les Hyérois y soient associés directement, pas seulement par des représentants non désignés démocratiquement.
SITUATION début 2023
Au catastrophique rapport de M.BOYER a succédé un autre rapport de MM.Boyer et Vallée du ministère de la transition écologique. datant de décembre 2021, ce rapport a été rendu public plus récemment.
Ce nième rapport conclut notamment: D’un point de vue paysager, le tombolo ouest souffre aujourd’hui principalement d’être devenu une voie de circulation et de stationnement automobile.
Cette conclusion occulte totalement le fait que ce sont les vagues qui détruisent le tombolo, pas les voitures ! Evidemment une meilleure organisation du stationnement permettrait de mieux protéger la dune, mais ne changerait rien aux démolitions périodiques au niveau des bornes 6 à 14.
Le rapport introduit une nouvelle alternative qui paraitrait plus supportable à ses auteurs: ne réaliser que le comblement des brèches, dont certaines sont la conséquence des interventions passées de l'homme. Ptoblème: cette solution a été largement explorée aussi bien par Artelia que par le Pr Lacroix qui concluent à son insuffisance.
Les rapporteurs citent l'exemple qu'ils considèrent comme positif de la pose d'atténuateurs de houle géotextile sur le Lido de Sète. Malheureusement la pente des fonds ne permet pas la mise en oeuvre de ce moyen, dont Hyères n' a pas attendu ce rapport pour le mettre en oeuvre sur la plage de la Capte depuis plusieurs années. De même, l' exemple donné, celui du Petit Travers, près de la Grande Motte, où le principal problème était la surfréquentation anarchique de la dune, problème réglé depuis longtemps à Hyères par la mise en place de zones protégées par des ganivelles, zones très respectées actuellement.
Le troisième exemple cité est aussi très loin de la situation Hyèroise, puisqu'il s'agit du risque d'inondation de la Saane et du déplacement de campings situés sur le site, tous problèmes très éloignés du problème de l'Almanarre.
Donc, ce rapport, bien que moins tranchant que celui de M.Boyer comporte un grand nombre d'approximations et de comparaisons invalides.
Pour finir, le député de la circonscription, M.Rambaud a interpellé le gouvernement sur le sujet, démarche intéressante, mais qui risque de n'être qu'un coup d'épée dans l'eau.
Sondage Var matin février 2023
Photo Var matin
Ce sondage bien étudié invitait à donner votre avis sur les solutions à adopter pour le futur.
Le résultat est très clair en faveur de la protection du tombolo, avec également un avantage au profit de la solution des digues immergées.