HYERES, ville de contrastes

 Les quatre piliers de l'économie Hyèroise

Hyères est une ville où cohabitent des éléments très contradictoires, que ses habitants vivent avec une bonne dose de philosophie et d'indifférence.

Par exemple, l' ancien Maire n'hésitait pas à se glorifier d'une des plus grandes contradictions de la ville en expliquant à qui voulait l'entendre que l'économie Hyèroise reposait sur quatre pieds fondamentaux : le tourisme, l'horticulture , la santé et l' Armée.

Cette vision purement statique et comptable des emplois Hyèrois ressemble un peu à « cherchez l'erreur ». Si Tourisme, Santé et Horticulture font sans problème bon ménage, on ne peut pas en dire autant de l'Armée. Il n'y a rien à reprocher au 54ème RA, qui ne tire pas au canon dans les rues, dont la caserne et les associations qu'elle accueille sont ouvertes à tous les Hyèrois et participe ainsi à la vie locale.

Ce n'est pas le cas de la Base Aéronavale, fermée à la vie locale, à part quelques vins d'honneur terriblement protocolaires où ces Messieurs condescendent à côtoyer le pauvre peuple.
Inutile de chercher à parler avec eux de la pollution sonore des hélicoptères et des Rafales, vous ne serez pas réinvités.

Les Rafales ont fait d'Hyères une de leurs destinations préférées (il est vrai que les Hyèroises en bikini doivent être plus sympas à fréquenter que les Bigoudens de Landivisiau). Ils se font un plaisir d'utiliser systématiquement la postcombustion au décollage, procédure interdite par la Marine elle même depuis 2002 et d'arroser ainsi d'imbrûlés tout le voisinage.

Quant aux hélicoptères, ils se permettent de faire des vols stationnaires de 40 minutes près des habitations et de survoler certains secteurs au mépris des couloirs de vol officiels. Ils ne respectent pas non plus les périodes d'alerte ozone et continuent à tourner en rond à raison d'un passage toutes les 6 minutes malgré les recommandations préfectorales. Il faut dire que le Préfet du Var ne pèse pas grand chose face à un Préfet maritime qui se croit toujours au temps de la Royale. A titre indicatif, un survol toutes les 6 minutes équivaut à peu près à la circulation continue de 1000 à 2000 voitures /h !!

Quand la Mairie cherche à implanter un hôtel 4* dans la commune, elle devrait se demander pourquoi il n'y a plus de palaces à Hyères, comme par le passé, alors que le climat est toujours aussi excellent et que la région est superbe. Elle préfère se cacher derrière son petit doigt pour ne pas voir l'aéroport qui s'y trouve. Elle devrait aussi se demander pourquoi, en moyenne le touriste Hyèrois dépense moins que ses voisins du Lavandou, de Bandol ou de Sanary (sans parler bien sur de St Tropez).

Un exemple frappant de cette cécité (et de cette surdité!!) sélective saute aux yeux quand on lit le rapport commandé par la Mairie sur l'hypothétique opération Grand Site : dans les dizaines de pages de ce rapport, on ne trouve aucune mention de la BAN et des problèmes qu'elle pose. C'est un exemple très frappant de déni complet.

Or, quand on parle de Grand Site, on imagine mal qu'il s'en trouve un au cœur d'un camp d’entraînement militaire, comme c'est le cas d'une grande partie de la commune d' Hyères.

Même chose pour la santé, quand on voit les avions en approche survoler de près l’Hôpital Léon Bérard et l'institut de rééducation Pomponiana, situés tous deux près de l'axe de décollage de la piste principale. D'ailleurs, la municipalité de J.Politi se préoccupait tellement des métiers de la santé qu'elle a laissé partir ailleurs l'école d' infirmières du département !!

Pour l'horticulture, l'arrosage aux imbrûlés de kérosène ne doit pas améliorer les rendements, ni la saveur des produits.

Les quatre pieds de l'économie Hyèroise sont donc bien bancals et la base aéronavale nuit à toutes les autres branches de l'économie Hyèroise.

 Une décharge en site naturel

La décharge municipale et la collecte des ordures se trouvent en bordure de la zone naturelle des salins des Pesquiers, qu'elles polluent abondamment : sacs plastiques par voie aérienne, métaux lourds et produits chimiques par voie souterraine, visuelle avec un énorme monceau d'ordures (résultat d'années d'inconscience, actuellement plus utilisé et partiellement végétalisé, mais tas d'ordures quand même) auquel les Hyèrois sont tellement habitués qu'ils ne le voient même plus.
Pour compléter le schéma, il s'ajoute à coté un campement de « gens du voyage sédentarisés »(admirable oxymore!!), qui entre autres activités choquantes pour la vue et l'odorat élèvent des poules. D'où une voie de propagation toute trouvée pour les grippes aviaires et autres épidémies transmissibles par les oiseaux:
    - arrivée des virus par un des nombreux oiseaux migrateurs fréquentant les salins,
    - transmission à un des nombreux goélands fréquentant et la décharge municipale et les salins,
    - transmission à une des poules des gens du voyage sédentarisées,
    -transmission à l'homme.


C'est ainsi que naissent les épidémies................

Le tas d'ordures sert aussi de support à une énorme et fort vilaine enseigne qui annonce aux touristes que ce qu'ils aperçoivent à cet endroit c'est le mal nommé MAGIC WORLD, fête à Neuneu du pauvre vacancier l'été, tas de ferraille les autres neuf mois de l'année.

De plus, les ordures attirent des quantités de goélands, qui se trouvent ainsi très près de la trajectoire des hélicoptères et des avions, constituant ainsi un risque d'accident permanent.

 La route du sel

Envahie par les baigneurs l'été, fermée l'hiver, cette route est régulièrement submergée par la mer dès que le mistral souffle un peu fort.

Face aux dégâts du mistral, les municipalités successives n'ont rien trouvé de mieux que de ramasser le sable projeté sur la route et d'en faire de fragiles tas que le mistral redisperse à son prochain passage. Le coût pour les contribuables hyèrois serait de 300 à 600 000 € selon les sources, soit 10 à 20 € par an et par contribuable Hyèrois !! Juste pour remettre à l'eau ce que la mer va ramener quelques jours plus tard. !!


la route du sel Hyeres








La route du sel après une tempête.
La route est coupée et envahie de sable et de cailloux.


la route du sel Hyeres









La route du sel après une tempête.
La mer a rempli de sable le canal périphérique des salins, menaçant de  déborder sur les salins eux mêmes.

la route du sel Hyeres









Des travaux permanents pour lutter contre la mer

travaux route du sel Hyeres










Des moyens dérisoires face à la mer

Il est vrai que le problème est compliqué. Les enrochements naturels ou artificiels sont peu compatibles avec l'environnement, les boudins sous marins, comme posés à la Capte avec un certain succès, ne fonctionnent pas avec la pente de la plage, qui est trop forte, les pieux sous marins qui briseraient le reflux font hurler les Jardiniers de la mer, etc....

En attendant, la montée du niveau de la mer condamne inexorablement cette route, qui est indispensable à l'accès à la presqu’île de Giens, l'autre route étant saturée, grâce à une gestion aberrante des flux routiers vers Porquerolles l'été.

 La cohabitation des flamants et des hélicoptères :

flamants  à Hyeres


Hyères a la chance extraordinaire d'avoir une des plus grandes zones humides d'Europe, avec les anciens Salins, les salins des Pesquiers et le marais Rodon. Grace au Conservatoire National du Littoral, ces marais sont bien entretenus et reçoivent de nombreuses espèces d'oiseaux migrateurs, certaines hivernant même en partie sur place. D'où l'étonnement des ornithologues quand ils voient un hélicoptère de combat passer toutes les 6 minutes certains jours, à basse altitude (300 pieds) au dessus de zones protégées. 

A titre de référence, dans le parc de la Vanoise on n'autorise que 3 à 5 vols par jour à plus de 1000 pieds d'hélicoptères civils faisant 10 fois moins de bruit !!!

On ne parle pas des Rafales, dont le niveau sonore fait dépasser le seuil de la douleur pour 2 à 3000 personnes à chaque décollage.

 Hyères, ses nombreux médecins , ses hôpitaux de pointe et ses urgences pas du tout de pointe:

Hyères est une ville extraordinairement développée sur le plan médical pour sa taille (65 000 habitants) :
Non comprises les communes proches, Hyères comptait en 2013 

  • 59 médecins généralistes libéraux, 67 médecins spécialistes libéraux, 
  • 7 laboratoires d' analyse, 
  • 4 hôpitaux avec un personnel médical spécifique, 
  • 1 hopital privé et plusieurs centres de soins spécialisés. 
On vient de la France entière se faire opérer de la hanche ou du genou à l'Hôpital Renée Sabran, un des meilleurs plateaux de chirurgie orthopédique de France, on vient de la France entière se rééduquer à San Salvadour, Léon Bérard, Pomponiana, à l'institut Pierre Chevalier de la MGEN ou au centre Héliomarin.

On estime à plus de 2000 personnes l'emploi dans le secteur médical et paramédical sur la commune, cependant, la municipalité Politi s'est tellement mal débrouillée que l'école d'infirmières a été placée à la Garde (??).

Ce super équipement médical n'est pas cependant pas exempt de couacs, notamment au niveau des Urgences, qui sont notoirement sous équipées, en particulier en période de vacances.

On nous a rapporté plusieurs exemples, tous vérifiés, de couacs qui auraient pu être dramatiques :

Cas n°1, M.X, 69 ans , est victime chez lui d'une crise de forte tachycardie (plus de 170 pulsations/min). Il est conscient, mais incapable de remonter les escaliers pour atteindre une voiture et que son épouse puisse le conduire à l’hôpital. Son épouse appelle les pompiers, qui lui font subir un questionnaire complet puis la renvoient au Samu, qui lui fait resubir le même questionnaire et finissent par lui envoyer une ambulance blanche, c'est à dire dépourvue de tout dispositif d'urgence cardiaque, celle ci arrive 45 min après le premier appel. Le malade est toujours étendu par terre sans pouvoir se redresser. Les infirmiers rappellent le Samu et refont subir pour la troisième fois l'interrogatoire à l'épouse du malade. Ils mesurent alors le pouls à 168 pulsations/min. Finalement ils se décident à l'emmener à l’hôpital où ils le laissent dans le couloir sur un brancard de l'hopital (!!). Une infirmière finit par faire entrer le malade dans un box et le laisse sans même avoir pris sa tension et sans le mettre sous monitoring cardiaque. Au bout d'une heure, soit près de 2 h après le déclenchement de la crise, le rythme cardiaque redescend à 90. Le patient appelle sa femme, qui attendait dans la salle d’attente sans aucune nouvelle et celle ci le ramène chez lui. Deux jours plus tard un cardiologue de l’hôpital de Toulon effectue une exploration cardiaque et diagnostique une maladie de Bouveret qui aurait pu se voir sur un électrocardiogramme effectué pendant la crise et économiser à la Sécu plus de 3500 €.

Cas n°2 : M.Y souffre de douleurs à l'oeil. Il appelle son ophtalmologiste, qui le soigne régulièrement depuis 8 ans au tarif modique de 60 € par consultation de 10/12 min. Celui ci lui fait dire d'aller à l’hôpital ( on comprend pourquoi les urgences sont encombrées!). A l’hôpital de Hyères, on refuse de le prendre en charge. Il sera finalement soigné à l’hôpital Saint Anne à Toulon, sans problème.

Cas n°3 : M.Z. 70 ans,fait une chute d'une échelle sur le dos et souffre de douleurs importantes. Son épouse le transporte à 8 h du soir aux urgences de Hyères, où ils patientent dans la salle d'attente jusqu' à ce qu'il soit pris de violents vomissements. On le transfère alors dans un box où on s'occupe de lui après une demi heure de vomissements (qu'il devra nettoyer lui même, personne ne s'intéressant au problème). On lui donne alors du Dafalgan qui s'avère totalement inefficace, puis, vers 23 h une piqûre de morphine qui le soulage. A minuit, on l'amène faire une radio, qui ne révèle rien d'anormal. Le radiologue conclut qu'il s'agit peut être d'un calcul et qu'il va faire une échographie. En fait, il rentre chez lui et ne refait cette écho que le lendemain en fin de matinée. Il constate alors qu'il n'y a aucune trace de calcul et finit par conclure « qu'on voit peut être des traces de fracture sur deux cotes »et renvoie le patient chez lui avec un ordonnance de Tramadol, produit incompatible avec les autres traitement médicaux du patient. En 16 h d'hospitalisation, le patient n'aura pas été ausculté, ni palpé, seulement soumis à des questions du pas de la porte de son box !! C'est le médecin traitant qui au vu du sang dans les urines du patient refera faire une radio par un radiologue sérieux et diagnostiquera deux cotes cassées avec atteinte légère du rein et donnera un traitement adapté. Le patient dit avoir beaucoup souffert sans qu'on s'occupe de lui, alors que certains soignants discutaient longuement à coté de lui une avec de leurs amies victime d'une chute de moto (vérifié sur l'enregistrement audio fait par le patient de son brancard).

Cas n°4 : M.C. (44 ans) est retrouvé par sa mère (67 ans) qui l’hébergeait occasionnellement un vendredi soir, à 23.00, marchant mais ne répondant à aucune de ses questions, donc quasiment inconscient. Très vite, et ce, malgré des morceaux de verre par terre et des traces de sang sur le sol, elle se rend compte qu’il a absorbé une grande quantité de médicaments (avec de l’alcool ?) et a tenté de mettre fin à ses jours.
Il est 23.15, seule et ne sachant que faire après l’avoir recouché comme elle peut, elle appelle le SAMU qui lui dit de tout faire pour le maintenir éveillé et  qu’une ambulance va venir le chercher. A 23.30, l’ambulance arrive, un médecin et une jeune femme (la conductrice) arrivent. Le médecin fait les                                 examens d’usage et devant l’état ce cet homme décide sans attendre de l’emmener aux Urgences de l’hôpital de Hyères. La mère demande ce qu’elle                         doit faire, on lui répond d’appeler les Urgences deux heures plus tard pour prendre de ses nouvelles. L’ambulance repart avec M.C. sur la civière à                             minuit.

A 2.00 du matin sa mère appelle l’hôpital : elle a dû renouveler 4 fois son appel car, soit le Service ne répondait pas, soit la standardiste a dû                             refaire plusieurs numéros de services pour qu’enfin une infirmière réponde : « il dort, rappelez demain samedi, pas avant 10.00, après que le médecin                         urgentiste l’aura examiné ». Mais aucune possibilité de parler avec un médecin, aucune réponse aux questions de la mère pour savoir son état réel… Le lendemain elle appelle et se rend aux Urgences. On lui dit qu’elle trouvera M.C. au box 10. Elle y arrive : vide ! se renseigne, personne pour lui répondre, elle cherche seule et le trouve finalement, inconscient, installé dans un fauteuil, au fond d’un étroit couloir. Là encore personne pour répondre à ses  questions, refus catégorique des personnels de lui dire ce qu’on lui a fait : lavage d’estomac ?... Elle constate qu’il est simplement bardé d’électrodes. Son fils ne la reconnait même pas. Finalement une infirmière la conduit dans le bureau du médecin-psychiatre qui lui dit qu’elle préconise son  hospitalisation à la clinique des Trois Solliès, où son traitement devrait être réévalué. Mais comme l’hospitalisation ne peut se faire un week-end, que les Urgences ne peuvent le garder, dès qu’on le jugera apte à sortir, le samedi soir ou le dimanche matin, soit la mère, seule, se sent de le reprendre chez  elle, soit on le transfère à Pierrefeu, en attendant lundi matin où il sera transféré aux Trois Solliès. On l’appellera.

Sa mère repart donc vers midi, et, inquiète de cette ignorance dans laquelle on la maintient, appelle un ami médecin généraliste sur Hyères pour lui demander conseil.

Elle décide donc de le prendre chez elle et cet ami médecin passera le voir aussitôt. Le samedi vers 16.00, on l’appelle pour lui dire de  venir chercher son fils. Elle y va aussitôt, le trouve quasiment dans le même état que le matin, toujours personne pour répondre à ses questions, seule une infirmière qui se met en colère contre elle, quand elle ose demander si elle peut lui donner du café (il en réclame) : « Ah ! mais vous lui donnez ce que vous voulez ! vous en faites ce que vous voulez, vous êtes chez vous ! » Rien à signer non plus, aucun papier, aucun document : M.C. n’existe pas !…Les parents des autres patients sont choqués, apeurés, voire horrifiés, au point que c’est un monsieur qui accompagnait sa femme qui aide cette mère, seule (1,55 m et bientôt 70 ans) à emmener son fils quasiment inconscient (1,80 m et75 kg) jusqu’à sa voiture, au parking, aucun personnel n’ayant eu seulement un regard, un mot aimable ou un geste pour l’aider.

Au final, avec l’aide de l’ami médecin, du père de M.C. arrivé de très loin le lundi en urgence, et bientôt d’un médecin psychiatre de Hyères, M.C. n’a  pas été hospitalisé, le traitement qu’il suivait pour anxio-dépression a été maintenu. M.C. ne se souvient absolument de rien de sa sortie, dès son retour, après un café corsé, il a dormi quasiment 20 heures sans se réveiller, on ne sait toujours pas s’il a eu un lavage d’estomac… Il est toujours suivi  régulièrement.

Conclusion de ce cas n°4 : les Urgences de l’hôpital de Hyères laissent sortir des patients en totale insécurité et sans égard ni pour eux, ni pour les    accompagnants. Une telle inhumanité est non seulement choquante mais elle démontre l’absence totale, voire le refus, de toute responsabilité de   diagnostic de la part des Dirigeants et des personnels du Service des Urgences de cet hôpital public. On n’ose d’ailleurs imaginer que, pour le personnel de ce Service, une personne qui attente à ses jours n’est pas digne d’intérêt, de soins, ou même d’un regard. Qu’en est-il de la déontologie ? L’être  humain n’est-il plus que de la « chair à bistouri » ?     La mère de M.C. qui a vécu longtemps dans d’autres pays moins riches que la France, peut témoigner qu’avec beaucoup moins de moyens, les   hôpitaux, italiens notamment, y sont, au moins, beaucoup plus humains.


Ces carences des urgences de Hyères ne sont malheureusement pas spécifiques à Hyères, mais elles sont d'autant plus inadmissibles quand on connaît l'importance des autres structures médicales à Hyères.

Quand on fait une estimation de l' enveloppe budgétaire de ces structures plus celle des médecins libéraux et qu' on la compare avec celle des urgences de l' Hopital d' Hyères, on ne peut que constater une distorsion aberrante des dépenses médicales sur notre commune. Il est inadmissible que le secteur privé capte la plus grande partie des ressources distribuées par la Sécurité Sociale et laisse à l' Hôpital Public les tâches les moins gratifiantes et les moins rémunératrices, surtout quand il s' agit d' urgences médicales et que cela se fait au détriment des malades.


Est il normal qu'un ophtalmologiste, qui gagne 70 €/patient X 5 patients/h X 8h/j X 230 j/an =plus de  600 000 €/an moins les frais = 450 à 500 000€ envoie un patient régulier se faire soigner aux urgences de l'hôpital  qui sont débordées ?

Est il normal que 67 médecins spécialistes (dont il serait malséant de rappeler le niveau de rémunération) ne se sentent plus impliqués entre le vendredi soir 19 h et le lundi matin 9 h, laissant la charge de leurs patients à SOS médecins et aux urgences ?

Est il normal que l'hopital privé qui draine plusieurs centaines d' interventions dans la semaine ferme boutique le week end et n'ait aucune permanence ?

Est il normal que les hopitaux Renée Sabran, San Salvadour, Léon Bérard laissent tout le poids des urgences à l' Hopital de la Ville ?

Est il normal qu' avec plus de  2000 personnes travaillant sur Hyères dans le secteur médical, on soit obligé d' aller aux urgences à Toulon ?

Un tel manque de solidarité collective est fort choquant, un exemple de plus des contradictions de la bonne Ville de Hyères, bien que le problème soit national. Simplement, à Hyères, en raison d'une situation médicale particulière, le contraste devient flagrant : l'argent de la Sécurité sociale va à certains qui ne rendent pas le service collectif qu'ils devraient.


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